Montereau suite:

Samedi 15h. Quatre chasseurs sont désignés pour accompagner l’Empereur pendant le défilé de cet après-midi. La Louche, Briselame, Rossignol et La Murette se portent volontaire pour cette tâche plus de service d’ordre que de garde proprement dite : « job well done » après avoir rappelé à chaque emplumé de l’état-major que l’on n’est des chasseurs de la Garde avec des caractères bien trempés. Défilé sans encombre dans un centre-ville bien plus clairsemé qu’il y a 7 ans, coincé entre les chasseurs de Nemours et le 2ème, avec le capi précédé de nos deux fières pupilles.

Retour au bivouac avant de se rendre dans le parc pour en découdre avec les alliés. Une certaine attente s’installe (il faut que les différents régiments français, soit 200 soldats, passent chacun sur le corps des 50 alliés présents), c’est à notre tour flanqué du 2ème chasseur, tiens on a perdu Nemours dans l’aventure, que nous apparaissons dans le parc. Quelques salves plus tard nous déboulons dans les installations ennemies pour une petite joute sympathique ; mais pas pour tous puisque Coincoin pour son premier combat ne trouve rien de mieux que de foncer baïonnette tendue vers nos « amis » prussiens qui s’empressent de lui rappeler que c’est dangereux une baïonnette !!!

Défilé devant l’Empereur de son petit nom « Jigé » et retour au bivouac sous les cris de « hourrrrra », comprends pas ? Après quelques efforts de tous pour préparer notre souper du soir, Briselame et La Murette amuse le public présent par des airs de tambour et de fifre. La soirée s’étire paisiblement jusqu’à ce qu’on se décide d’aller boire un verre bien frais en ville, aie. On squatte un bar tabac tenu par un couple de « français-vietnamien » qui n’en revient pas du nombre de bières que l’on peut boire et c’est à cet endroit que la Murette décide de pourrir les WC… cause à effet, pas sur mais le gars ferme son établissement dans la foulée ! Retour au bivouac et on décide d’aller boire à la 2ème, mais comme chaque fois tout le monde fait dodo depuis bien longtemps. Ah, ces petits vieux de la Garde… Certains rentrent dans leurs pénates et d’autres glissent vers nos amis prussiens gouter leurs spécialités jusque tard dans la nuit. Tiens, on n’entend plus Boussole !!!

A suivre…

Waterloo 2021 – suite et fin

La deuxième nuit est plus calme, comme chaque fois et au petit matin, les premiers éclopés se font connaitre à l’appel… dur la vie de fantassin. Départ 9h après un déjeuner frugal et court, on reprend les bus parce que la marche du samedi a laissé des traces dans les organismes au même titre que la vinasse et la chope de la nuit.

Retour sur Hougoumont pour effectuer la même prestation que la veille au soir. Tout se passe pour le mieux devant un public conquis par notre savoir faire et notre prestance. De retour au bivouac du Caillou, les vivandières nous ont préparé un apéro digne de leur savoir-faire. Une salade de poulet et son accompagnement qui sont les signes avant-coureurs d’une sieste annoncée.

L’après midi s’étire au verger par la visite des curieux de l’Empire et aussi ceux bien incrédules de nous voir dormir dans la paille. Une démonstration d’escouade est proposée par Le Lyonnais accompagné de Brise-lame, Cousin et Boisansoif pour le plus grand bonheur des spectateurs.

Reste plus qu’à démonter le campement, en deux temps trois mouvements, c’est presque fait.

Tout le monde se quitte la certitude du devoir accompli avec les remerciements de Nathalie notre organisatrice et hôte de ce weekend au Caillou.

A la prochaine, à Waterloo.

A noter :

Boussole en première comme vétéran, Coincoin… a raté les cours de psychomot étant plus jeune, Arnaud, une belle première discrète mais efficace (désolé d’avoir subi les nuits avec moi), Brise-Lame chassez le naturel et il revient au galop… hein prof 😊, Cousin a appris que le mur était classé pas son téléphone, Rossignol a coulé ses pieds dans un seau de crème, l’Oblique est le seul qui sentait le savon les deux jours… camping empire, et Marie Aube qui a rafler la solde de tous les chasseurs avec son commerce et ses charmes 😉.

Waterloo2021.

Le 1° Chasseur prend possession du verger avec en face nos « frères » du 2° Chasseur, nos amis de la 8° doivent quant à eux se déployer derrière dans les champs.

Après une année bien morose, c’est en comité restreint au niveau des troupes françaises que nous arrivons sur le Caillou cette année, Covid oblige.

34 chasseurs du 1° Régiment 2° compagnie sont présents ce weekend du 18 au 20 juin 2021 au Caillou et pour la première fois notre chasseur Boussole en vétéran. Le montage et le déchargement de la camionnette vont bon train, et les tentes des retardataires sont montées aussi… Quelle équipe !

La première nuit, une fois n’est pas coutume est assez courte et les retrouvailles sont comme elles doivent être après plus d’un an sans bivouac… arrosées. Les cris, champs et divers ronflements reprennent place et vie au sein du verger, au grand damme de certains…mais pas de chez nous.

La première matinée est compliquée pour les couche-tard, poudre, garde à l’Empereur, école d’escouades sont le lot des chasseurs ce samedi matin. La pitance est bonne grâce à nos vivandières aux petits soins pour nous. L’apéro se prend avec nos compères de la 8°, en toute tranquillité.

Après ces victuailles, retour aux affaires par une école de peloton sous la canicule et avec l’escouade du 2° Chasseur qui forme le peloton des chasseurs avec nous. Les manœuvres sont difficiles et imprécises … manque d’entrainement et de communication positive, mais on y arrive même avec le tirailleur.

Départ à pied pour Hougoumont pour le 1° Chasseur, les jeunes cavalent et les vieux (dont je fais partie) trainent la jambe. Arrivé sur place, un petit sandwich préparé par nos vivandières et un coup d’eau. Pas facile tous les jours. Nous nous dirigeons vers la porte sud de la ferme pour attendre une prestation « spectacle » pour le public du BW. Une fois n’est pas coutume nous n’aurons pas à nous défouler sur nos amis les homards. Une attente s’installe entre les cavaliers, la musique de Waterloo, le 2° Chasseur et la 8° de Ligne. Chacun son tour on se lance dans un ordre bien précis vers la cour de la ferme dans un épais rideau de fumée pour effectuer des manœuvres commentées par notre Maréchal « kiki » Ney, on sort au son des tambours avant de se faire arroser par les Rosbif aidés des Prussiens à travers la muraille. La 8° enfonce la porte nord et nous surgissons en mode défilé à travers la cour. On recommence cela 30 minutes plus tard et nous finissons notre défilé par une maigre collation faite d’une bière chaude bue en quatrième vitesse…

On rentre en bus sous la pluie vers le bivouac, on fini de se sustenter vers minuit et commence une nuit bien longue et bien arrosée, dans tous les sens du terme. ( A suivre)

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