Le Patron : Le petit tondu : Napoléon.
Le Mois-Napoléon : Le 13e mois de solde.
Le vilain jeton : Wellington vu par les français.
Les armes.
Le brutal, le bronze : Le canon
Il tousse : Quand le canon tire
Le crucifix à ressort : La flûte à bassinet, le soufflant, le mandrillon, le pistolet.
Le repoussant : Le fusil.
La côte de bœuf : Le sabre.
Un jambon : Quand le fusil est cassé en deux au niveau de la crosse.
Un triqueballe : Charroi d’artillerie.
En rapport avec le maniement des armes.
Déchirer la mousseline :Se dit d’un feu de peloton qui se fait par saccades et dont les coupde feu partent enpétarade discontinue (un feu de peloton doit se faire en un seul coup).
« Ferrailler », se « brosser à coups de sabre », on se « rafraîchit à coups de sabre », on se « travaille le cuir », on « va sur le pré » pour se battre, pour « se tâter » :combattre en duel
Un coup de manchette :Un coup de sabre qui touche le poignet
Mettre flamberge au vent – tirer la latte, tirer la ligousse : Tirer l’épée ou le sabre.
Crosser : Quand une balle de fusil est déviée par la crosse du fusil.
Un déjeuné à la fourchette : Une attaque à la baïonnette.
Le canon » tousse :Le canon fait feu.
Pousse la botte au cochon :Un coup de sabre dans la gorge.
L’habillement, la tenue.
Le lampion : Chapeau de napoléon.
Un habit de vinaigre : Un habit trop léger ou trop mince pour la saison.
Le grimpant ou la montante : Le pantalon ou la culotte.
La ruche à miel : Le bonnet à poil des grenadiers à pied de la Garde.
Le pot en tête : Le casque des sapeurs du génie.
Le feutre : Le bicorne.
La carotte : Le pompon du bicorne.
Des pattes de lézards : Les gants gris ou verts non réglementaires des soldats.
Des coquerelles : Les cocardes des shakos.
Un saule pleureur : Le plumet qui retombe sur le devant.
Double-décalitre ou le blockhaus : Le shako des hussards.
Le cul-de- singe : Le motif rond, de couleur rouge, qui orne le sommet des bonnets à poil.
Le trottoir à punaises : La bordure façonnée qui orne les bords des visières des shakos.
Le berry : La tenue d’hiver.
Les guenilles de Choiseul : Les épaulettes.
A l’avant-garde : Les cheveux qui sont coupés jusqu’aux oreilles
Oreilles de chien : Les cheveux coupés par-dessus les oreilles.
Des nageoires ou des crosses de pistolet : Les favoris.
Mettre sa vaisselle à l’air :Arborer ses décorations.
Une couverture de droguet : Laine légère de bas prix.
Le matériel et les accessoires
La bouffarde : la pipe
La pièce grasse : un chiffon huilé qu’utilise le fantassin pour nettoyer le fusil
Les ardeillons : les éperons
La descente de lit : le tapis de selle de fourrure porté par certains officiers
Le sac à peau : le havresac
La cinquième reine : le pommeau de la selle pour les cavaliers novices qui s’y cramponnent.
Les fartes ou chabaques : les brides et les courroies dans la cavalerie
Le saint-crépin : le matériel de réparation des cordonniers et des maîtres-bottiers
Une perruque en vergette : un toupet porté comme le maréchal Bessières
La bamboche : la croix, la légion d’honneur
Le coucou, l’oiseau : l’aigle du drapeau
Les soldats
Dur à cuire , vrai bougre, vieille moustache, briscard, brave à trois poils, crâne, Grivier, Vieille culotte, Fameux lapin, Câlin : soldat chevronné
Marche à terre, pousse-caillou, Sous-pieds de guêtres, des Tourlourous :fantassin
Les Immortels : La Garde
Gros talons, gilets de fer : les cuirassiers
Carabins : chirurgiens
Céleris, riz-pain-sel : employé de l’intendance
Marche à regrets : conscrit réfractaire
Un rafalé, un frileux , un Bêche : un soldat qui à peur
Peint à l’encaustique : jeune hussard imberbe (on lui dessine de fausses moustaches quand il arrive au corps)
Cavaliers du patatras : Les cavaliers inexpérimentés de la fin de l’Empire
Une Puissance : un haut gradé
Un Vendu : un soldat remplaçant
Des Jean-Jean, des Blancs-becs, des Becs-à- sucre : Les conscrits qui arrivent au régiment
Un Courte-botte: Soldat de petite taille
Un Loustic : le soldat qui est le plus gai de la compagnie
Blondin : celui qui fait le fier ou le beau ( s’il se met en grande tenue, il fait le Faquin )
Un Barbet : un déserteur
Un Ours, un Grigou : celui qui vit à l’écart des autres
Les Marchands de mort subite : le maître d’armes du régiment et le prévôt
Joue des jambes : le soldat qui se sauve en courant lors d’une attaque
Un Amateur : celui qui s’écarte durant une marche
Un Engourdi : le soldat qui arrive en retard au bivouac pour se réchauffer
Un Soudrille : le militaire libertin , un soldat sans honneur
Des Pitauds. : les paysans lourds et grossiers qui arrivent à l’armée
Une Clique : Dans les régiments de cavalerie, les mauvais sujets se regroupent entre eux
Des » courte-queue » : les nouveaux soldats qui arrivent dans la Garde et qui ne peuvent encore se faire une queue avec les cheveux
Des colbacks : les conscrits qui arrivent avec les cheveux longs (avant d’être coiffés réglementairement à la Titus ou à la caniche)
Un Enfant de la giberne : l’enfant naturel d’un militaire et d’une cantinière
Menteur comme un bulletin : le soldat qui ment
Les Rafales : les prisonniers de Cabrera
Un Bien ficelé : le soldat équipé sur le pied de guerre
« à quia « : celui qui ne comprend pas la langue d’un pays
Chagriné de service : le soldat qui a trop de travail
Un tapin : apprenti tambour, mauvais tambour
Il fusille son sac : le sous-officier qui passe officier
Un « vas-y-dire » : un enfant qu’on envoie porter un message contre récompense