La soirée du samedi s’annonce des plus chaudes…. Nous sommes invités à l’apéro de la 8° dont sa légendaire vivandière fête son anniversaire à minuit cinq le dimanche matin dixit elle-même !
Souper entre grognards, au menu saucisse et taboulé arrosé du sang de la vigne, très bonne ambiance sereine et conviviale et puis comme dirait une personne que je ne citerai pas « c’est là que tout a déraper monsieur le juge ». Nos vivandières ont décidé de faire la fête pour l’anniversaire de Marie-Aube, pas possible de les calmer…. Jusque minuit. Les habituels fêtards eux ont réussi à tenir jusque 3h30 quand ils se sont faits sermonner par nos voisins de camp.
Dimanche, réveil, déjeuner et mise en route pour un tour du village. On n’a pas trouvé l’endroit de la commémoration et on est revenu trop vite pour l’escarmouche ; merci Major ! Il n’empêche que l’on a fait une séance photo sur les berges de Veere (pour les photos de notre nouveau reporter, faudra attendre qu’il ait un pc et une adresse mail, pas gagné …) sans le Capi, désolé, qui est toujours occupé à parfaire son anglais et néerlandais en réunion de commandement.
Apéro (encore !) et potée au lard, merci les filles.
Départ pour la bataille et comme d’habitude la Garde attend sagement son heure pour intervenir. On monte sur le bout de terre qui nous est réservé avec le 2° chasseur et là surprise on avance, on ferraille, on recule, on ferraille, on va au contact (pas un vrai les homards ont peur de nous, mais vraiment !), les rangs se déciment, on descend sur l’embarcadère, on ferraille, on remonte et on finit le boulot. Retour au bivouac complètement noyé de soleil et de transpiration.
Nettoyage des armes et démontage express du bivouac, il est vrai qu’à un peu plus de 20 ça va plus vite. Retour en nos terres ancestrales vers 19h sain et sauf.
Merci à tous pour ce weekend, votre compagnie, votre amitié et votre travail. Michel